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Budget citoyen 2020
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Présentation de la structure porteuse
- Nom de la structure porteuse : CoopConnexion
- Adresse du siège social : 18 rue Victor Picard, 62300 Lens
- Nom de la personne référente : Tom Casalis, chef de projet adjoint
- Adresse mail : t.casalis@coopconnexion.fr
- Téléphone : 06.32.86.40.82
- Site internet : www.coopconnexion.fr
- Facebook : https://www.facebook.com/CoopConnexion
- Statut de la structure : SCIC – Entreprise agrément ESUS
- Date de création : 6 décembre 2016
- Effectifs : 61 + plus de 10 bénévoles
- Pièces à fournir (format PDF, taille max 50 Mo) :
o Statuts de la structure (obligatoire)
o Numéro SIRET (obligatoire)
o Liste des membres du conseil d’administration (obligatoire)
o Logo de la structure
o Déclaration au journal officiel (obligatoire si Association)
o Agrément ESUS (obligatoire si Entreprise)

Description détaillée de l’initiative déposée
Contexte dans lequel s’inscrit l’initiative
CoopConnexion est une coopérative d’entrepreneur.e.s. Elle a pour objet initial l’appui à la création et au développement d’activités économiques. Située en plein coeur du centre ville de Lens, elle permet de faire bénéficier du statut d’entrepreneur-salarié-associé. Le porteur de projet développe une activité tout en étant autonome et en restant sécurisé par son statut de salarié. Il est hébergé sur le plan comptable, juridique et économique. CoopConnexion s’est volontairement implanté sur un territoire où les besoins sont multiples : taux de chômage élevé, niveau de diplôme inférieur à la moyenne nationale, taux de création d’entreprises individuels très en retrait, etc. Le besoin de travailler ensemble est capital face au risque d’isolement et de perte de confiance en soi.
La coopérative, pour amplifier son impact social, ambitionne de développer l’embryon de tiers-lieu qu’elle a déjà initié. Et l’un des composants de cet espace là est le FabLab.
Contraction de l’anglais fabrication laboratory, « laboratoire de fabrication ») est un lieu ouvert au public où il est mis à sa disposition toutes sortes d’outils, notamment des machines-outils pilotées par ordinateur, pour la conception et la réalisation d’objets.
Le point de départ du projet et un mélange de passion et d’opportunité. L’un cherche un stage pour valider sa formation, l’autre un espace de coworking et ils se retrouvent dans cette coopérative ou l’idée germe dans un ensemble de tier-lieu. La passion, la compétence et l’espace se rencontre pour former le projet d’ouverture d’un Fablab.
Force est de constater qu’il n’existe pas de tel activité sur la ville de Lens. Il était clair que la coopérative deviendrait l’endroit pour développer le concept. Il nous semblait important d’expliquer aux citoyens du bassin minier, comment utiliser et vulgariser les nouvelles technologies.
CoopConnexion, Antoine Konury et Grégory Sinet en ont beaucoup à revendre. Ils ont immédiatement identifié ce besoin encore inconnu des gens : Pouvoir fabriquer, rénover, changer la destination et créer à partir de recyclage n’est plus une mode mais bien un phénomène planétaire. Même si le marketing se l’est approprié, cela reste un mouvement profondément social et fédérateur comme la citoyenneté.
Les deux ont 35 ans de moyenne, mais entre 20 et 50. il y a la même passion, les mêmes envies et la même curiosité. Mais, il y a aussi la fougue et la patience, l’inconscience et l’expérience mais on ne sait jamais si l’on parle de l’un ou de l’autre. Ils pratiquent tous les deux la modélisation depuis des années et sont équipé d’imprimantes 3D à la maison. Concepteur et assembleur web, graphistes, ils sont aussi experts en informatique. Leur appartenance à la coopérative et le garant de cette envie de partage et de transmettre leurs appétences aux nouvelles technologies?
Nous avons déjà un espace, du matériel, des outils. Nous avons aussi une coopératives entrepreneuriale et ses entrepreneurs pour nous soutenir. Ensemble nous avons sondé nos clients, partenaires et nos proches, tous sont unanimes. Ils veulent en savoir plus. Pouvons nous imprimer des maquettes pour des projets de ville ? Modéliser une pièces introuvable ? Former à l’utilisation des outils, refaire fonctionner une vieille machine à coudre grâce à l’impression d’une petite pièce ? Oui, oui et encore oui. Nous répondrons dans un premier temps à la curiosité, nous dirons que nous avons à Lens ce qui se trouve à Lille ou à Paris.
FabLab : missions
—> Production
—> laser, imprimante 3D, nouvelle technologie, domotique, CNC, l’automatisation (créer des gestes robotisés)
—> recyclage (cannete de coca coca —> speaker)
—> Formation
—> initiation découverte au FabLab (purement nouvelles technologies)
—> montage et démontage d’ordinateur (sans faire du dépannage informatique)
—> Outils pro’
—> initiation à l’utiisation
—> Recyclage
—> économie circulaire
Partenariat et bénéficiaires
Les acteurs sont CoopConnexion, Antoine Konury et Grégory Sinet. Ce sera aussi toutes autres personne qui voudra rejoindre le cercle de gouvernance partagée. Le projet et plus que construit car nous avons déjà le matériel. Il ne reste plus qu’à agencer le lieux et accueillir les gens. Au début deux personnes pour alterner une présence et faire l’animation du Fablab. Des ouvertures le mercredi et le samedi dans un premier temps. Plus, quand le cercle s’agrandira. Car Antoine et Grégory sont des entrepreneurs en activité. Les usager pourront se former et utiliser des machine coûteuse ou prenant beaucoup d’espace pour leurs projets personnel comme professionnel. Il y aura des programmes découverte pour les écoles. De l’éveil technologique. Nos enfants nous expliquerons le fonctionnement d’une imprimante 3D comme nous apprenons le paramétrage d’un mobile à nos propre parents.
Depuis 2019, CoopConnexion a comme partenaire Randstad, numéro 1 mondial des services en ressources humaines. Ce partenariat consiste à donner aux entrepreneur.e.s la possibilité d’accéder à des outils et services complémentaires comme un parrainage par un membre de Randstad, des prix préférentiel sur des produits de fournitures de bureau ou encore des hotlines sur une thématique précises. En plus de cela, CoopConnexion et Randstad ont organisé ensemble un événement pour valoriser le statut d’entrepreneur(e)-salarié(e) : We Can Do Eat. Il a rassemblé plusieurs professionnels et acteurs du territoire afin de les mettre en relations avec les porteurs de projets de la coopérative.
Randstad a aussi permis à la structure de pouvoir acquérir une imprimante 3D, posant une nouvelle brique sur le développement d’un potentiel futur FabLab. Par son aide financière et concrète, l’entreprise de ressources humaines participe pleinement au développement de la coopérative et à ses projets futurs.
Bénéficiaires :
. professionnels :
. entreprises, indépendants, salariés, structures de l’ESS
. entrepreneurs directs : développement de leurs projets par le FabLab et partage d’expertise
. Les passionnées
. Habitants de toutes villes :, réparer une pièce, se former, être sensibilisé
. Les jeunes :
. établissements scolaires / étudiants : sensibilisation
. jeunes en décrochage scolaires
. Personnes en recherche d’emplois : teste, découverte, soutien numérique
Gouvernance de l’initiative
Dans cette dynamique ESS et en même temps d’empowerment, CoopConnexion a choisi comme mode de gouvernance la sociocratie. Elle assure que les grandes décisions et orientations concernant la coopérative soient prises en prenant en compte les avis de tous les acteurs concernés. Par son fonctionnement, le pouvoir est partagé et n’est pas réduit au statut de la personne au sein de la structure.
Ce mode de gouvernance se concrétise au travers de cercles, chaque cercle ayant une thématique qui lui est propre (formation, bien-être, commerciale, etc). Au sein de chacun, toutes les décisions sont prises par consentement, c’est-à-dire que tout le monde à pu exprimer de manière argumenté son accord ou son/ses objection(s).
Chaque cercle est relié à un cercle de niveau supérieur par deux personnes distinctes permettant une autonomie structuré à chacun des deux cercles. Le représentant et le facilitateur (cercle supérieur) sont les ceux qui font la jonctions en les deux.
Enfin, suite à une discussion ouverte et argumenté, chaque cercle procède à une nomination sans candidat. Cela conforte chaque acteur du cercle que le meilleur choix a été fait.
Un cercle va donc être créé pour la thématique FabLab. Nous voulons être tous les deux membres de celui-ci avec Tom Casalis comme facilitateur. Il est voué à se développer et rassemblé davantage d’entrepreneur.e.s.
Le but du cercle sera de réfléchir ensemble au développement global du FabLab. On pourra y parler de l’organisation de l’espace, des formations proposées, des pistes de développement ou encore des plans de communication.
Chaque décision prise sera expliqué au cercle de l’équipe d’animation par le représentant élu du cercle FabLab. C’est à ce moment-là que la décision est “validée ou non”.
Ressources et lien avec le territoire
Selon un sondage mené en 2018, 23% de la population française ne se sent pas à l’aise avec les outils du numérique. Les infrastructures adaptées et les formations manquent cruellement sur notre territoire. La complexification des technologies numériques rendent moins accessibles pour certains publics. Les plus touchés sont notamment les jeunes en décrochage scolaire et les adultes non diplômés. C’est pourquoi, CoopConnexion ambitionnons de développer l’embryon de tiers-lieu avec comme ‘objectif est de mettre toutes personnes sur un même pied d’égalité dans leur appréhension des outils du numérique.
Le projet répond à des besoins et des attentes qui peuvent être divers :
- une absence de culture numérique,
- une situation de fragilité,
- une absence de formation ou des difficultés à intégrer une formation de type didactique,
- des personnes diplômées ou non avec peu ou pas d’expériences de l’entreprise.
Le territoire du Pas-de-Calais a, comme chaque territoire, ses défis.
En effet, le chômage est important et touche toutes les tranches d’âges. Selon l’Insee (2016), 29,7% de la population active de 15-64 ans est concerné par ce phénomène là. Face à cela, le FabLab peut lutter en développent l’employabilité par la mise à disposition d’outils et la formation. Les apprenants peuvent retrouver de la confiance en eux et être source de créations et d’initiatives, voire de création d’activités.
Toujours dans le Pas-de-Calais, 33% des jeunes des 15-29 ans sont pauvres et 70 % (Insee – 2019) des familles monoparentales vivent sous le seuil de pauvreté. C’est pourquoi, nous voulons permettre à chacun des jeunes de pouvoir bénéficier de services et d’outils afin de leur permettre d’être acteur dans le présent pour sortir des difficultés liés à la pauvreté.
Le numérique change la société et suscite des innovations. L’accès aux nouvelles technologies, la recherche du » faire ensemble » et le besoin d’être accompagné dans ces domaines là sont des problématiques de territoire à laquelle l’espace numérique va répondre.
Diffusion
Une imprimante 3D, c’est comme un ordinateur au début des années 80. On en entendait tous parler, mais on ne savait pas ce que c’était. Car oui, demain les nouvelles technologies, seront notre vie quotidienne et je ne dis pas “partie de”. Je pense, je modélise et une machine fabrique. Alors cette initiative va permettre aux usagers de s’approprier de nouvelles pratiques par l’initiation, la découverte et ensuite viendra l’intérêt.
Nous sommes à l’époque du DIY (bricolage en français et “fait le toi même” en literal). Le bricoleur est toujours l’ami de tout le monde. Notre idée, c’est de dire que le bricolage est l’ami de tout le monde. C’est apprendre à comprendre comment fonctionnent les objets qui embarquent de l’électricité, de l’électronique et certains mécanismes complexes. C’est aussi réparer pour ne pas jeter. En résumé, dans un Fablab, on va apprendre à comprendre, démonter des objets pour les réparer, réutiliser leurs technologies pour développer d’autres projets, recycler, créer, enseigner, partager. C’est une concrétisation de l’économie circulaire.
C’est un essaimage par défaut. Un fablab, c’est la ruche des bricoleurs. En installant à Lens un premier Fablab, nous allons permettre à tous ces gens de passer de You Tube au concret. Ce sera un espace d’échanges et de partage technologiques. Le partage sera le lien viral qui permet de créer des nouveaux petit bricoleurs et d’en convertir d’autres.
La diffusion sera faite simplement et efficacement sur les réseaux et Internet. Ce sont deux webmasters qui vont dédier un temps à la création d’un site web, une chaîne youtube, un espace my business Google, une page pro Facebook, un blog et un Instagram. Le bricoleur sera formé et pourra acheter sa propre imprimante 3D. Il va donc initié lui même ses proches, il fera des démonstrations de la bête et expliquera les bases rudimentaires à son public ignorant et béa d’admiration. Certain voir beaucoup, mettront en ligne leurs premier objets et ils capteront petit à petit l’intérêt des autres.
Bien sûr que cela va changer les règles. Pour les marteaux de bricolage, les makers, les fondus de DIY, la première règle sera de demander l’accès à la récupération d’objet en déchèterie. Il y a une autre règle qui peut être changée, celle de l’achat plaisir : passer du « je jette et je remplace » à « réparer ».
Il existe une vraie mouvance citoyenne autour de l’énergie propre, l’autoconsommation, les jardins citoyens, l’achat en circuit court et le Fablab s’intègre dans le circuit. Il y a de nouvelle normes de vie qui sont en train de se mettre en place. Ce n’est plus un mouvement hippy, mais une vraie conscience de consommation responsable. Au delà du bricolage, c’est un état d’esprit et presque un art de vivre.
Objectifs de l’initiative
Les objectifs du Fablab sont de rendre accessibles les outils et techniques particulièrement dans le numérique.
Dans une société en constante évolution dans le domaine du numérique il faut que tous les acteurs de cette même société doivent avoir accès à tous ces outils réservées habituellement aux professionnels, dans notre cas les machines d’usinage, d’impression 3D etc.. habituellement aux professionnels.
Le fait de pouvoir rendre accessible tous ces outils répond à des enjeux majeurs de notre génération. Le premier étant le recyclage et la préservation de l’environnement, en évitant simplement de se plier à l’obsolescence programmée et en réparant ce qui est réparable plutôt que de changer systématiquement le matériel. Des campagnes de récupération de batteries usagées en vue d’un recyclage sont prévues.
Ensuite, dans un territoire touché par le chômage et le décrochage scolaire, nous pouvons en rendant accessible les outils numériques et bien sûr en formant les personnes intéressées faire naître de nouvelles vocations et justement rendre notre territoire plus attrayant.
Il faut savoir que parmi les 15-24 ans, 29,4% ne sont pas diplômés selon le chiffres de l’académie de Lille , c’est beaucoup plus que la moyenne nationale.
Ces seules données justifient les enjeux de notre territoire, et l’importance des actions à mener.
Des projets éducatifs sont prévus pour apprendre aux intéressés les bases de l’électronique qui, une fois de plus permettra de réduire les écarts de notre société et peut-être à nouveau faire naître des vocations.
Le fablab Coop Factory a pour but, par le biais de l’économie sociale et solidaire, de dynamiser notre territoire et sera disponible pour les entrepreneurs de Coop Connexion mais aussi pour tous les particuliers qui le souhaitent.
Notre projet répond à 5 critères d’utilité sociale :
– Le critère territorial : les formations et l’accompagnement individuel et collectif à l’utilisation d’outils numériques permettent aux bénéficiaires de contribuer au développement du numérique et au dynamisme économique du territoire en créant de la richesse économique,
– Le critère de développement humain : les formations développent l’employabilité et l’entrepreneuriat de chaque bénéficiaire et permettent de donner à chacun plus de chance de retrouver un emploi. Les formations favorisent la prise de responsabilité, l’autonomie, la solidarité et l’égalité.
– Le critère de la mixité sociale : cet accompagnement s’adresse à des publics différents, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, diplômés et non-diplômés.
– Le critère du lien social : les rencontres collectives organisées entre bénéficiaires et partenaires publics et privés favorisent les échanges, le lien social et la mutualisation des biens et des services,
– Le critère de la gouvernance démocratique : la forme juridique de la coopérative encourage le dialogue participatif et favoris